Nos principes pédagogiques

Pour chaque prestation, l’équipe de l’efh veille au respect des quatre principes pédagogiques rappelés ci-dessous. Cette sélection est le fruit d’une réflexion commune autour des lectures des membres de l’équipe et autour de notre expérience de la conception et de l’animation de formations.

Le corps et les émotions font partie intégrante du processus d’apprentissage

Les champions de ski ou les pilotes d’avions utilisent couramment la répétition mentale. Les régions du cerveau impliquées dans la répétition mentale d’un mouvement sont les mêmes que dans la réalisation de ce mouvement.

Le cerveau est en interaction constante avec le reste du corps. Il assure aussi bien des fonctions vitales, comme la respiration, que des fonctions dites supérieures, comme la résolution de problèmes ou le raisonnement.

D’ailleurs, l’exercice physique permet de réguler le stress et d’améliorer la performance cognitive. En outre, le sommeil joue un rôle fondamental dans les apprentissages. Le cerveau est actif pendant le sommeil ! Les apprentissages sont alors consolidés. Une simple sieste permet d’améliorer les performances.

Le choix d’une forme pertinente ouvre l’accès au savoir

Pour que l’attention d’un apprenant soit bien orientée, la forme choisie pour communiquer est essentielle.

Stanislas Dehaene met en exergue un piège dans lequel tombent certains manuels scolaires ou de formation lorsqu’ils regorgent de couleurs, d’illustrations, disposées de manière chaotique, pour les rendre attrayants. Du coup, l’attention des participants n’est pas orientée vers les niveaux pertinents.

À l’inverse, une réflexion active quant à la forme d’un support ou à la manière de présenter une consigne permettra de canaliser l’attention des apprenants.

 

Essai, feedback, ajustement sont essentiels pour apprendre

Les musiciens, les sportifs s’entraînent pour progresser. Ils acceptent de se tromper. Ils accueillent du feedback. Ils ajustent et essaient à nouveau.

Les recherches en sciences cognitives nous apprennent que le cerveau fonctionne par itérations. D’après Stanislas Dehaene, chaque cycle peut être décomposé en quatre étapes : prédiction, feedback, correction, nouvelle prédiction. L’erreur est donc normale, inévitable et elle sera source d’apprentissage si l’apprenant remarque l’erreur et s’il la dépasse.

En outre, valider ou encourager le succès d’un apprenant permettra un renforcement positif.

 

Apprendre, c’est reconfigurer, pas seulement accumuler

Le modèle allostérique proposé par André Giordan porte ce nom en référence aux protéines allostériques qui, en fonction de l’environnement, changent de formes et de propriétés.

C’est une approche systémique car plusieurs paramètres en interaction sont indispensables (ex : effort et plaisir, perturbations et accompagnement, etc…).

Ce modèle n’annule pas les autres modèles de l’apprentissage mais ces derniers ne sont pas suffisants quand le nouveau savoir se heurte aux conceptions de l’apprenant. C’est en transformant nos conceptions qu’on apprend. Giordan souligne qu’un travail de déconstruction et de reconstruction est alors à mettre en place.

Pour que l’apprenant transforme ses conceptions, des interactions avec un environnement qui le nourrit sont nécessaires. Quand un équilibre se profile, quand un autre mode de fonctionnement, dont l’apprenant a pu vérifier la pertinence, se met en place, la modification de conceptions est plus facile.

Quelques ouvrages qui ont inspiré nos principes pédagogiques

Belles découvertes !


L’équipe de l’efh